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Nosopharm en route pour achever son programme NOSO-502

 

Nosopharm, l’entreprise de biotechnologie dédiée à la recherche et au développement de médicaments anti-infectieux, a procédé à de nouvelles nominations au sein de son conseil de surveillance. Objectif : permettre la mise en place de nouveaux partenariats stratégiques pour lever des fonds et poursuivre le développement de son programme phare NOSO-502.

La société de biotechnologie Nosopharm a annoncé en juin des résultats toxicologiques positifs pour son NOSO-502, premier candidat clinique de la nouvelle classe d’antibiotiques appelée Odilorhabdins. Développé aux côtés de GNA NOW, un consortium européen financé par l’Initiative Médicaments Innovants 2 (IMI2), ce remède vise le traitement des infections nosocomiales multirésistantes, responsables de plus de 700.000 de décès dans le monde chaque année.

Un homme expérimenté à la tête du Conseil

Grâce à ces résultats positifs, Nosopharm pourra poursuivre le développement du programme jusqu’à la Phase 1, sous réserve d’obtention de l’autorisation réglementaire. En attendant de lancer cette étape crucilae, l’entreprise a procédé, il y a quelques semaines, au remaniement de son conseil de surveillance. L’organe non-exécutif accueille à sa tête Jacques Dumas en remplacement de Jacques Biton. Ce docteur en chimie organique de l’Université Paris VI bénéficie de 30 ans d’expérience en R&D. Il a notamment co-inventé les médicaments Nexavar® et Stivarga® aujourd’hui sur le marché. Il a également occupé de hauts postes dans des groupes importants comme AstraZeneca et Bayer Healthcare.

D’autres nominations en plus de la présidence

Le Conseil de surveillance de Nosopharm enregistre également l’arrivée de Laurent Fraisse en tant que membre indépendant, à la place de Marie-Paule Richard. Ainsi que celle de Sandra Dubos en tant que représentant de l’investisseur Kreaxi, à la suite de Gwenaël Hamon. L’un est un expert en biotechnologie et pharmaceutique et est passé par des groupes majeurs tels que Evotec et Sanofi. L’autre est une spécialiste en conseil et accompagnement d’entreprises innovantes en sciences de la vie. Notons enfin l’intégration du co-fondateur d’Ozyme, Martin Lauriot Prevost, au titre d’investisseur historique.Quant à Frédéric Hammel, représentant d’Elaia Partners, il reste au sein du conseil.

Atteindre la phase cruciale des essais cliniques

Ce commando a reçu pour mission de mettre en place de nouveaux partenariats stratégiques avec des acteurs publics et privés. Puis de préparer le prochain tour de financement de Nosopharm. Une fois ces objectifs atteints, le nouveau conseil devrait poursuivre le développement du programme NOSO-502 jusqu’à la phase 1 des essais cliniques. Cette phase est d’une importance capitale en raison de la rareté des nouvelles classes d’antibiotiques efficaces contre les agents pathogènes à Gram négatif prioritaires de l’OMS. Aucune nouvelle classe d’antibiotiques efficaces n’a été introduite en clinique depuis plus de 40 ans.

Enrayer la montée de l’antibiorésistance 

Philippe Villain-Guillot, co-fondateur et président du directoire de Nosopharm, est convaincu que le «nouveau conseil de surveillance facilitera les collaborations avec des partenaires industriels et universitaires de premier plan ». Il espère voir se développer le pipeline du groupe et ses « programmes prometteurs de découverte de médicaments contre les maladies infectieuses, en particulier dans le contexte de la montée de l’antibiorésistance ». De son côté, Jacques Dumas se dit « très heureux de prendre la présidence du conseil de surveillance de Nosopharm ». Il pense que « la plateforme unique de découverte de médicaments de Nosopharm, basée sur Photorhabdus et Xenorhabdus » permettra de « découvrir des anti-infectieux first-in-class et aider à lutter contre l’antibiorésistance. ».

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